Le chlorure de vinyle monomère (CVM), un gaz classé cancérogène « certain » depuis 1987, suscite de vives inquiétudes en raison de sa présence dans les canalisations d'eau potable en PVC installées dans les années 70. Ce gaz serait notamment lié à l'apparition de cancers du foie. Des dépassements des seuils de CVM ont été relevés dans de nombreuses régions de France, avec la Dordogne parmi les zones les plus touchées.

La Dordogne en tête des dépassements des CVM
Selon une enquête récente du journal Le Monde, la Dordogne figure parmi les départements les plus touchés par les dépassements des seuils de CVM.
Entre 2014 et 2023, 912 dépassements ont été enregistrés, plaçant la Dordogne juste derrière l'Orne, qui détient le record avec 1 196 dépassements. La commune de Val-de-Louyre-et-Caudeau, en Dordogne, a atteint un pic alarmant en juillet 2022, avec une concentration 1 400 fois supérieure au seuil légal, même si aujourd’hui le maire affirme avoir fait les travaux nécessaires en 2024 pour retrouver des seuils réglementaires aux normes.
Un recours juridique inédit
Un couple du Loiret a déposé un recours devant le tribunal administratif d'Orléans pour faire reconnaître les « négligences fautives » du ministère de la Santé. Selon leur avocate, spécialisée en droit de l'environnement, cette procédure vise à engager la responsabilité de l'État, à faire reconnaître les préjudices subis par les citoyens et à réclamer des mesures concrètes. Elle dénonce également le manque de transparence sur la qualité de l'eau, alors qu'une directive européenne de 1998 fixe un seuil maximal de 0,5 microgramme par litre de CVM, seuil souvent dépassé.
Dans le village de Châtenoy, par exemple, il a fallu attendre 2023 pour que l'eau soit déclarée impropre à la consommation, bien que des traces de CVM aient été détectées dès 2014. Une plateforme nationale a été créée pour recenser les victimes potentielles de cette pollution, présente dans 15 % à 30 % du réseau de canalisations d'eau français.
Un réseau vieillissant et des enjeux énormes
Le ministère de la Santé estime qu'entre 50 000 et 340 000 km de canalisations seraient concernés par la présence de CVM. Des travaux de remplacement des infrastructures sont nécessaires pour garantir la conformité aux normes actuelles. Cependant, ces travaux représentent un coût élevé et soulèvent des questions sur la responsabilité des acteurs publics et privés impliqués dans la gestion de l'eau potable.

Une menace pour la santé publique
Ce scandale pourrait prendre une ampleur similaire à celui des « polluants éternels », comme les PFAS. En l'absence de mesures correctives rapides, des millions de Français pourraient continuer à être exposés à ce gaz toxique, avec des conséquences graves pour la santé publique. Le débat sur la qualité de l'eau potable en France est plus que jamais d'actualité, et des actions fortes sont attendues pour éviter un énième « scandale sanitaire majeur ».
Des conséquences potentiellement graves sur la santé
L’exposition prolongée au CVM peut entraîner de graves répercussions sur la santé humaine. Outre les cancers du foie, ce gaz peut également provoquer des troubles neurologiques, respiratoires et cardiovasculaires. Les populations vulnérables, telles que les enfants et les personnes âgées, sont particulièrement à risque. Ces conséquences soulignent l’urgence de mettre en place des solutions durables pour assurer la sécurité sanitaire de l’eau potable.

Comment se protéger grâce à la filtration d’eau à domicile
Face aux risques liés aux contaminants volatils organiques (CVM) présents dans l'eau, l'installation de systèmes de filtration avancés à domicile constitue une solution efficace pour protéger la santé et améliorer la qualité de l'eau.
Parmi ces systèmes, la centrale de filtration multicouche se distingue par sa capacité à cibler et éliminer une large gamme de polluants. Grâce à ses cinq médias filtrants, elle combine des technologies comme le redox et le charbon actif, chacun jouant un rôle précis : le redox décompose les composés indésirables comme le chlore et les CVM, tandis que le charbon actif adsorbe efficacement les pesticides, les métaux lourds et autres micropolluants. Installée directement sur l’arrivée d’eau principale, cette solution protège l’ensemble du réseau d'eau dès substances indésirables mais également du calcaire grâce à la zéolithe, assurant une filtration complète et durable. Adaptée tant aux particuliers qu’aux professionnels, la centrale de filtration offre une eau filtrée, répondant aux exigences de sécurité et de confort, tout en garantissant une protection contre les contaminants chimiques.

Une autre option est l'osmoseur, qui utilise la technologie d'osmose inverse pour filtrer les ions et les solides dissous à travers des membranes semi-perméables. Ce procédé s'avère efficace contre les CVM. Toutefois, il présente certaines limites : il déminéralise l'eau et ne traite qu'un seul point d'eau, généralement au niveau de l'évier. Ainsi, un post-traitement peut être requis pour re minéralisé l’eau, ce post traitement peut être intégré à l’osmoseur c’est notamment le cas des osmoseurs électroniques
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